Description : Description : Description : Description : http://lignechauvineau.free.fr/Gif/francec.gif   LA LIGNE CHAUVINEAU   Description : Description : Description : Description : http://lignechauvineau.free.fr/Gif/francec.gif

Description : Description : Description : Description : http://lignechauvineau.free.fr/Gif/ligneani2.gif

ÉVOLUTION DES TRAVAUX

(Mise en état de défense)

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\_themes\balance\abalrule.gif

La mise en œuvre de ce programme de défense incomba donc au général Chauvineau, commandant le génie de la région de Paris sous l'autorité du général Héring[1][1], nommé gouverneur militaire de Paris à la mobilisation.

Début septembre 1939, il indiquait aux commandants des groupes de secteurs de la position de défense le programme des travaux à envisager. Ceux-ci devaient définir en premier lieu les emplacements des armes principales à action de flanquement (mitrailleuse, canon AC 25), emplacements qui devront être ultérieurement bétonnés, la construction d'abris passifs pour le personnel à réaliser en fouille ouverte sous rondins, l’établissement d'élément de tranchées et de boyaux, le creusement des fossés antichars,  la réalisation de PC, d'observatoire etc.

Déjà il précisait que faute de matériel, il ne pourrait sans doute pas être construit pour le moment de réseaux de fil de fer, ceux-ci étant en priorité réservés au frontière du Nord et de l'Est.

 

Le 9 septembre 1939, le général Héring, après avoir reçu les directives du général Gamelin, précisait à son tour au général Chauvineau les dispositions à prendre pour l'édification de la ligne de défense soit :

1°) réalisation d'une ligne de sûreté antichar de la région parisienne dont le tracé sera en principe jalonné comme suit : l’ Oise (ultérieurement, la ligne de sûreté pourra être reportée vers l’Ouest jusqu’à la ligne jalonnée par l’Epte, l’Aubette, Magny-en-Vexin et Beaumont-sur-Oise), lisières Nord des forêts du Lys, de Chantilly et d’Ermenonville, trouée de Nanteuil, l’Ourcq, la Marne, le Grand Morin à Coulommiers.

2°) l’organisation générale de cette ligne de sûreté sera basée sur les principes suivant : constitution de centres de résistance comportant l’aménagement de casemates antichars et d’obstacles artificiels dans les régions découvertes (notamment la trouée de Nanteuil). Utilisation maximum des obstacles naturels (lisières de bois et forêts, cours d’eau, villages).

3°) ces travaux seront entrepris, après approbation du gouverneur aussitôt que les études nécessaires auront été faites.

 

Le 10 septembre 1939, l'organisation et la mission générale de la position de défense était la suivante :

Interdire les traversées de l’Oise, de la Nonette, de la Grivette, du canal de l’Ourcq, de la Marne, de Conflans-Sainte-Honorine jusqu’à la Ferté-sous-Jouarre (se reporter à la carte de la Ligne de défense de la région de Paris). Pour cela, il devra être mis en œuvre près de 15 km de fossés antichars,  260 ouvrages bétonnés du simple "bouclier" au blockhaus en béton et une vingtaine de barrages sur la Nonette et la Grivette afin de créer des inondations artificielles.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\grivette.jpg

Rivière la Grivette au niveau d' Antilly.

 

Les ouvrages bétonnés pour les canons AC 25 et les mitrailleuses Hotchkiss avaient été étudiés en temps de paix par le commandant du génie de la région de Paris et l’inspection général du génie.

On prévoyait également la mise en place d'obstruction sur les routes et les voies ferrées. Pour cela 800 tétraèdres, inspirés du type mis à l’essai par le STG[2][2], étaient en cours de fabrication et 800 autres demandés.

Un vaste programme de destruction des ponts et d’inondations était aussi étudié.

Pour l'ensemble de ces travaux,  un crédit prévisionnel de 10 millions avait été ouvert sur 1939. 6 millions furent utilisés en 1939, 4 millions reportés sur 1940. Il sera demandé un crédit supplémentaire de 6 millions pour 1940.

 

La position fut divisée en 4 régions et 13 secteurs de travaux. (Le nombre des groupes et des secteurs ainsi que leurs découpages furent plusieurs fois modifiés).

 

- 1ère  région : PC à Mouroux              

secteur 2 : 218ème RRT[3][3].

secteur 3 : 220ème RRT.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\foto18l_2.jpg

Tourelle de mitrailleuse similaire au type 7ème région militaire.

 

- 2ème  région : PC à Villenoy                

secteur 4 : 221ème RRT.

secteur 5 : 219ème RRT.

secteur 6 : 222ème RRT.

 

- 3ème région     PC à Ver                    

secteur 7-8 : 223ème RRT.

secteur 9 : 26ème RRT.

secteur 10 : 224ème RRT.

 

- 4ème région     PC à L'Isle-Adam     

secteur 11 : 34ème RRT.

secteur 12 : 32ème RRT.

 

Un premier planning fut également définit. Celui-ci prévoyait, à partir du 25 septembre, les piquetages des premiers ouvrages à réaliser et à partir du 15 octobre, le démarrage des abris bétonnés. Une 1ère partie des tourelles de mitrailleuse type 7ème région (se reporter au chapitre 5 pour une description détaillée de ces ouvrages) devait être terminée pour le 30 octobre, une 2ème partie 15 jours après, etc.

 En ce qui concerne les abris antichars et les abris de mitrailleuses résistant au 155 mm, il fallait prévoir une durée d’exécution de 2 mois et demi.

On espérait que la durée d’exécution des travaux serait d’un peu plus de 4 mois et que dès le début de décembre, l’organisation donnerait déjà aux troupes de bonnes possibilités d’arrêt.

Comme on le remarquera par la suite, ce délai de réalisation était très optimiste puisque les travaux continuaient encore en juin 1940. Quand à l'efficacité réelle de cette ligne de défense, il faut admettre qu'elle fut relativement faible et que les "bonnes possibilités d'arrêt" espérées pour début décembre étaient notoirement utopiques.

Dans l'immédiat, on commença d’équiper la ligne par toute une série d'emplacements de combat pour canons antichars et mitrailleuses protégés par des épaulement de campagne ainsi que par des abris de campagne en rondins. Le 6 novembre, les premiers travaux du fossé antichar dans la boucle de l'Oise entre Conflans-Sainte-Honorine et Neuville commençaient.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\empl_camp.jpg

Emplacement de campagne pour canon AC25 dans les bois près de Rouville.

 

Rapidement on s'aperçut que le planning initial ne pourrait pas être respecté. En effet les importantes modifications apportées au tracé initial le 9 septembre 1939 avaient obligées à reprendre à peu près complètement sur le terrain les études d'avant-guerre. (se reporter aux différentes lignes de défense envisagées depuis 1931).

 

Situation des travaux à fin décembre 1939 :

- Abris bétonnés prévus 260 : terminés 61.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\Type3.5.jpg

Bloc type bouclier à Rosières. On remarque bien le décalage de l'embrasure pour permettre le passage de la lunette de visée du canon de 25.

 

Fin février 1940, le général Chauvineau, à la demande du ministre de la Défense nationale et de la Guerre, expose l'état d'avancement des travaux :

- Fossés antichars creusés en totalité : 12 km 950 sur les 13 k 200 prévus.

- Fossés antichars clayonnés : 9km 400.

- Abris bétonnés : prévus 292.

- Volume de béton : prévu 9360m3, exécuté 4193m3.

- Inondations de la vallée de la Nonette : étude en cours.

- Barrages par tétraèdres : étude en cours.

- Destructions par explosif : étude en cours.

 

Situation des travaux à fin février 1940 :

- Abris bétonnés prévus 262 : terminés133.

 

Situation des travaux au 19 février 1940 dans le secteur 6 :

- Tous les abris sous béton sont terminés, idem pour le camouflage. Exécution de plates-formes derrière le mur du parc du château de Betz. (Six plates-formes dont 3 pour AC 25 et 3 pour mitrailleuses).

 

Situation des travaux au 26 février 1940 dans le secteur 9 :

- Abris bétonnés prévus 49 : terminés 26.

- Fossés antichars : 2250 mètres environ.

 

Situation des travaux fin mars 1940 dans le secteur 4 :

- Sur les 28 ouvrages bétonnés à construire, 14 sont camouflés, 8 en cours de camouflage et 6 en construction. Des réseaux de barbelés sont établis devant les blocs suivant :

La Ferté-sous-Jouarre : blocs n°1 à 8.

Sammeron : blocs n° 9 à 12.

Saint-Jean Les Deux Jumeaux : blocs n° 13 à 16.

Armentières (voie ferrée et tunnel) : 1 canon, 2 mitrailleuses (épaulement de campagne).

Isles-les-Meldeuses, Villers-les-Rigault : 1 canon, 1 mitrailleuse (épaulement de campagne).

Mary-sur-Marne : blocs n°17 à 20.

Lisy-sur-Ourcq : blocs n° 21 à 29.

Les travaux se terminent pour les blocs suivant :

Lisy-sur-Ourcq : bouclier AC n° 23 et bouclier mitrailleuse n° 26.

Saint-Jean-Les-Deux-Jumeaux : boucliers AC n°15 et 16, boucliers mitrailleuse n°13 et 14.

La mise en place du camouflage se poursuit également :

La Ferté-sous-Jouarre n° 2 : camouflage par hangar en tôles ondulées.

Sammeron n° 9 et 12 : camouflage en taupinière, hutte en forme de meule à construire.

Saint-Jean Les Deux Jumeaux n° 13 à 16 : camouflage à commencer.

Mary-sur-Marne n° 18 : camouflage par hangar en tôles ondulées.

Lisy-sur-Ourcq n° 22, 23, 24, 26, 27, 28, 29 :  2 camouflages à commencer.

Situation des travaux fin mars 1940 dans le secteur 5 :

Pont d’Ocquerre : terminé.

Vernelle : terminé.

Marnoue-la-Poterie : terminé.

Vallée de la Gergogne : terminé.

Pont de Crouy : abri 13 terminé.

Pont de Varinfroy : terminé.

Neufchelles : terminé.

Cote 114 : C1 bis terminé.

Vallée de la Grivette : terminé.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\foto25d_2.jpg

Bloc type renforcé pour canon AC25 établi sur la Cote 114 près de Neufchelles.

 

Situation des travaux au 19 mars 1940 dans le secteur 8 :

- Sur les 58 abris prévus, 48 sont terminés. Les 10 derniers devant être terminés pour le 24 mars 1940. Le fossé antichar couvrant les ouvrages 25 et 26 (n° 159 et 161) étant terminé pour le 25 mars.

 Le 21 mars 1940, le général Chauvineau précise par lettre au colonel Variot l’état d’avancement des travaux selon le tableau ci dessous :

- Abris bétonnés terminés 304.

 

Pour la première fois le nombre théorique de 304 blockhaus construit apparaît. Il est toutefois difficile de vérifier si ce nombre est conforme à la réalité car à cette date un certain nombre d’ouvrages sont encore en construction. De plus, des différences sur le nombres de blockhaus apparaissent dans certains documents et les recherches sur le terrain ne permettent pas de confirmer l’exactitude de ce chiffre. On note également que de nombreux blocs prévus pour mitrailleuse ont l’embrasure de tir du canon antichar.

 

Le 18 avril 1940, le général Chauvineau dans une lettre au Ministre de la défense nationale et de la guerre fait le point la situation des travaux :

(…)

- Fossés antichars creusés en totalité : 14 km 400.

- Fossés antichars clayonnés : 12 km 900.

- Abris bétonnés : prévus 304, exécutés 269.

- Volume de béton : prévu 10000 m3, exécuté 9000 m3.

- Les abris sont entièrement terminés entre la Ferté-sous-Jouarre et l’Est de Senlis et à Conflans-Fin-d’Oise. Le reste des ouvrages devant être terminé vers le 15 mai sauf entre Senlis et Précy-sur-Oise pour quelques bétonnages et 4 barrages.

- Inondations de la vallée de la Nonette : réalisées 11 sur 6 720 mètres, 7 sur 6 300 mètres devant être en état entre le 15 avril 1940 et le 25 mai 1940 et 4 sur 1900 mètres après le 25 mai 1940, soit 22 sur 14 920 mètres.

- Barrages par tétraèdres : prévus 100 soit 958 tétraèdres + 92 en réserve.

- Destructions par explosif : prévus 18 T de mélinite, 14 T de Cheddite, 20 km de cordons détonnant, 1 km de mèche lente, 60 boites d’amorces, 40 boites d’allumeurs.

- Les pelles à moteur, prises en location, ont été toutes rendues à leur propriétaires dès le début mars. (…)

- Il est également prévus la mise en place de projecteurs pour réaliser des tirs de nuit dans l’hypothèse d’une attaque nocturne. Dans ce but, 17 projecteurs de 60 cm sont mis à la disposition des 3 secteurs de la position de sûreté, soit 7 pour le secteur Ouest, 5 pour le secteur Nord et 5 pour le secteur Est.

 

Le 17 mai 1940, le général Héring ordonne de préparer immédiatement, chargement compris, toutes les destructions prévues sur la position de sûreté, sur la Marne entre La Ferté-sous-Jouarre et Dormans et sur la Seine entre Conflans-Sainte-Honorine et Mantes mais précise qu’elles ne doivent être exécutées que sur son ordre. Il demande également à ce que l’on procède à la première phase des inondations. La réalisation complète des inondations étant ordonnée par le général Tournous le 6 juin 1940.

A partir du 20 mai 1940, les différents barrages sont mis en place. Une note ordonne également la mise en place d’obstruction sur les voies ferrées traversant la ligne de défense. Celle-ci devant être réalisée soit par des tétraèdres, soit par le déraillement de wagons (à l’exclusion des locomotives).

Le 27 mai, suite aux instructions du 25 de Paul Reynaud, Weygand met en œuvre l’organisation de la défense de Paris. Il adresse au général Héring la note suivante :

 

ORDRE PARTICULIER CONCERNANT LA DEFENSE DE PARIS.

A. Mission du général d’armée, gouverneur militaire de Paris.

Le gouverneur militaire de Paris est chargé d’assurer la défense de Paris dans un certain périmètre défini ci-après. Cette défense doit viser initialement, dans la situation actuelle où la capitale est couverte par les armées, à mettre l’agglomération parisienne à l’abri :

- Des raids de troupes blindées ennemies,

- De détachements ennemis débarqués par parachutes ou avions de transport,

- De l’action éventuelle d’une 5ème colonne.

Au cas où les armées qui couvrent Paris se replieraient sur la capitale, la défense de celle-ci s’intègrerait dans la manœuvre défensive de l’ensemble.

B. Organisation du commandement.

Tant que la couverture générale de la région parisienne est assurée par les armées, le général d’armée, gouverneur militaire de Paris relève :

- Du général commandant en chef (G.Q.G) pour l’organisation de la défense ;

- Du président du Conseil, ministre de la Défense nationale et de la Guerre (E.M.A) pour les autres questions.

Dans le cas où les armées engagées au Nord de Paris seraient amenées à se replier, le général d’armée, gouverneur militaire de Paris, passerait aux ordres du commandant en chef sur le front du Nord-Est[4][6], suivant les instructions qui seront données en temps voulu.

 

Dans une nouvelle note, le 5 juin 1940, il indique les conditions de mise en œuvre des différentes destructions :

- Pour les routes et les pont-routes, la mise à feu aura lieu sur ordre des généraux commandant les armées couvrant Paris avec faculté pour ceux-ci de déléguer jusqu’à l’échelon du bataillon.

- Pour les voies ferrées, la mise à feu aura lieu sur l’ordre des généraux commandant les armées couvrant Paris.

 

La destruction des différents ouvrages eut lieu le 11 juin 1940 au matin, parfois sous le feu des avant-gardes allemandes. On trouvera ci dessous une liste non exhaustive des ponts détruits ainsi que les résultats obtenus :

Conflans : pont vers Saint-Germain (sur la Seine). 2 coupures créées.

Conflans : pont de la voie ferrée (sur la Seine) Achères-Pontoise. Détruit.

Conflans : pont de Conflans à Maurecourt. Coupure créée.

Conflans : pont Eiffel. Coupure créée.

Neuville : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Cergy : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Pontoise : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Pontoise : pont de la voie ferrée sur l’Oise. Coupure créée.

Epluche : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Méry-sur-Oise : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Mériel : pont routier sur l’Oise. Coupure créée.

Mériel : pont de la voie ferrée sur l’Oise. Coupure créée.

L’Isle-Adam : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Mours : pont de la voie ferrée sur l’Oise. Coupure créée.

Beaumont-sur-Oise : pont sur l’Oise. Coupure créée.

Boran : pont suspendu sur l’Oise. La moitié du pont, côté ami, a été entièrement détruite. Un soldat du 41ème RI a pénétré sur le pont et a été tué par l’explosion.

Précy-sur-Oise : pont suspendu sur l’Oise. Brèche ouverte.

Chaumont : pont de « Toutevoie ». Détruit, fossé antichar convenable.

Chaumont : pont routier sur l’Oise. Détruit, fossé antichar convenable.

Gouvieux : pont sur l’Oise.

La Chaussée : pont sur l’Oise. Détruit, fossé antichar convenable.

Port-Saint-Leu : pont suspendu sur l’Oise.

Chantilly : pont de la voie ferrée. Coupure créée.

Chantilly : pont de la RN16. Brèche ouverte sur 7 mètres.

Chantilly : pont en bois des Usines (« La ménagerie »). Démontage de 2 intervalles de 5 mètres.

Chantilly : 2 ponts dans le parc du château sur la Nonette. Détruit créant une brèche antichar convenable.

Vineuil Saint Firmin : pont de la D924 sur la Nonette. Brèche ouverte de 10 mètres.

Vineuil Saint Firmin : pont sur la Nonette.

Avilly-Saint-Léonard : pont sur la Nonette.

Saint-Nicolas-d’Acy : pont sur la Nonette. La brèche créée offre un obstacle antichar sérieux, une partie du mur du bâtiment contigu à l’aval du pont s’est effondrée sous les effets de l’explosion du dispositif.

Senlis : pont sur la Nonette de Belfontaine (RN17). Large brèche antichar efficace.

Senlis : pont sur la Nonette (rue de Paris). Destruction totale.

Ormoy-Villers : pont de Mareuil sur la voie ferrée. Destruction totale.

 

Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\images\Combat26.gif

Pont de Mareuil à Ormoy-Villers détruit avant l'arrivée des troupes allemandes. (Collection Pellé)

 

Antilly : pont sur la Grivette, route AntillyBoullarre. Brèche de 7 mètres.

Antilly : 2 ponts sur la Grivette, chemin de Thury à la gare. Destruction totale.

Collinance : pont sur la Grivette, route de Thury à Boullarre. Destruction totale.

Collinance : 2 ponts sur la Grivette, route de Collinance à la gare. Destruction totale.

Neufchelles : pont de la D936 sur la voie ferrée. Brèche de 16 mètres.

Neufchelles : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Beauval : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Varinfroy : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Crouy-sur-Ourcq : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Gesvres : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

May en Multien : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Marnoue-la-Poterie : pont sur l’Ourcq. Brèche de 8 mètres.

Marnoue-la-Poterie : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Vernelle : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Echampeu : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 5 mètres.

Ocquerre : pont sur l’Ourcq. Brèche de 10 mètres.

Lizy-sur-Ourcq Est : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 15 mètres.

Lizy-sur-Ourcq Centre : pont sur l’Ourcq. Brèche de 20 mètres.

Lizy-sur-Ourcq Ouest : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 15 mètres.

Lizy-sur-Ourcq : 2 passerelles sur l’Ourcq. Destruction totale.

Lizy-sur-Ourcq : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 12 mètres.

Villers-les-Rigault : pont sur le canal de l’Ourcq. Brèche de 9 mètres.

Villers-les-Rigault : pont sur le bras Nord de la Marne. Brèche de 15 mètres.

Mary sur marne : pont sur la Marne. Résultat satisfaisant.

Changis-sur-Marne : pont routier Changis – St Jean les Deux Jumeaux. Résultat satisfaisant.

Ussy-sur-Marne : pont routier USSY – Sammeron. Résultat satisfaisant.

Description : Description : Description : Description : Description : C:\Photos sur C\Ligne Chauvineau\lignechauvineau\_themes\balance\abalrule.gif

Retour à l’accueil 



[1][1] HERING Pierre (Strasbourg, 1874 - Neuilly sur Seine, 1963.) Gouverneur militaire de Paris en 1939 puis à partir du 8 juin 1940, il prend le commandement de l’armée de Paris. Il en dirige la retraite à partir du 13 juin au-delà de la Loire et jusqu’au Sud de la Creuse. Le 31 juillet, il réintègre le cadre de réserve.

[2][2] STG : Service Technique du Génie.

[3][3] RRT : Régiment Régionaux de Travailleurs. Se reporter au chapitre 3.2.

[4][6] Général Georges dont le P.C est situé à La Ferté-sous-Jouarre.